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37e conférence de la Société internationale pour la sociologie des religions

Les religions en dialogue : Transformations, diversité et matérialité

4 juillet - 7 juillet 2023
Taipei (Taiwan)

37ème Conférence de la SISR – Taipei (Taiwan) 4-7 juillet 2023.

Les religions en dialogue : Transformations, diversité et matérialité

À l’époque contemporaine, la religion subit des changements critiques dans le cadre des processus d’individualisation, de désinstitutionnalisation et de médiatisation. Les éléments « classiques » de la religion, tels que les croyances et les rituels, sont de plus en plus différenciés les uns des autres, et la mobilisation des identités religieuses prend des formes différentes dans le contexte mondial. Les réponses des gens à ces changements dans leur vie religieuse, spirituelle et non religieuse sont plus étendues, plus complexes et plus rapides que celles des organisations religieuses. La transformation des diverses visions du monde des individus est également liée aux défis mondiaux en matière d’écologie, de santé, d’inégalité et de diversité. Ces développements ont fait naître le besoin de s’éloigner des perspectives binaires Nord/Ouest et d’adopter une approche plus décentrée. Il s’agit de la première conférence SISR/ISSR en Asie et nous accueillons les chercheurs qui étudient les interrelations complexes et le dialogue des visions du monde religieuses, spirituelles et non religieuses, la matérialité, l’esthétique et la diversité à la lumière des changements mondiaux.

Appel aux sessions : 4 juillet – 1 septembre 2022.

Appel à communications : 15 octobre – 9 décembre 2022.

TÉLÉCHARGEMENT DU PROGRAMME : Programme de la 37e conference-biennale de la SISR

Les religions en dialogue : Transformations, diversité et matérialité

À l’époque contemporaine, la religion subit des changements critiques dans le cadre des processus d’individualisation, de désinstitutionnalisation et de médiatisation. Les éléments « classiques » de la religion, tels que les croyances et les rituels, sont de plus en plus différenciés les uns des autres, et la mobilisation des identités religieuses prend des formes différentes dans le contexte mondial. Les réponses des gens à ces changements dans leur vie religieuse, spirituelle et non religieuse sont plus étendues, plus complexes et plus rapides que celles des organisations religieuses. La transformation des diverses visions du monde des individus est également liée aux défis mondiaux en matière d’écologie, de santé, d’inégalité et de diversité. Ces développements ont fait naître le besoin de s’éloigner des perspectives binaires Nord/Ouest et d’adopter une approche plus décentrée. Il s’agit de la première conférence SISR/ISSR en Asie et nous accueillons les chercheurs qui étudient les interrelations complexes et le dialogue des visions du monde religieuses, spirituelles et non religieuses, la matérialité, l’esthétique et la diversité à la lumière des changements mondiaux.

 

Le programme de la conférence

 

TÉLÉCHARGEMENT DU PROGRAMME : Programme de la 37e conference-biennale de la SISR

 

  • Bureau d’inscription

Le bureau d’inscription se trouve à l’intérieur du lieu (voir la carte), au 3e étage de l’aile sud du bâtiment des sciences humaines et sociales de l’Academia Sinica. Pendant la conférence, les horaires de service du bureau d’inscription sont de 09h00 à 18h00. Le bureau d’inscription propose des services de demande d’inscription, de renseignements sur la conférence, de paiement ou de remboursement des visites culturelles, ainsi que des services d’impression.

  • Matériel de conférence et systèmes d’interprétation simultanée

Avant la séance d’ouverture et chaque plénière, vous pouvez emprunter un matériel d’interprétation devant la salle de conférence internationale. Notre équipe enregistrera votre nom et votre numéro de téléphone portable pendant que vous empruntez des écouteurs. Veuillez rendre les écouteurs lorsque vous quittez la salle après le discours.

  • Service de repas

Pendant la conférence, vous avez différentes options pour le déjeuner.

1. Restaurant : En face du bâtiment du lieu de la conférence, vous trouverez un restaurant chinois où vous pourrez commander des boîtes à lunch pour un repas rapide ou savourer un délicieux repas si vous disposez de plus de temps.

2. Le Centre des Activités Académiques se trouve en face du bâtiment du lieu de la conférence (voir la carte), où se trouve une cafétéria. Malheureusement, la cafétéria est en cours de réorganisation pendant la conférence, donc la variété d’options est très limitée.

3. En raison du choix limité dans la cafétéria mentionnée ci-dessus, pour la commodité de tous, nous avons préparé des plats déjeuner avec des saveurs locales à l’intérieur du lieu de la conférence (voir « food booth » sur la carte). Chaque repas est au prix de 100 NTD (environ 3 euros) et doit être payé sur place.

4. Si vous disposez de plus de temps, vous pouvez également marcher cinq minutes jusqu’au café (voir « Trine&Zen » sur la carte), où vous pourrez déguster des repas légers, des sandwiches et des spaghettis.

Conference FeesFrais de conférence

Membres SISR:
Membres, plein tarif140 euros
Membres. Tarifs réduits (*)70 euros
Non-membres (**)170 euros

(*) membres des pays à monnaie non convertible, étudiants, collègues retraités, sans emplois, compagne/compagnon des membres de la SISR.

(**) Non-membres assistant à la conférence sans présenter un article. Les non-membres présentant une communication doivent être membres en 2021-23, ils doivent payer les frais d’adhésion avant la date limite indiquée sur le site internet, au plus tard à leur arrivée sur le site de la conférence pour les cas exceptionnels avec des devises non convertibles.

Emergency contact information while requested by immigration: 

Adresse: No. 128, Sec. 2, Academia Rd., Nangang, 115 Taipei

Phone Number: Office: 02-26525150      Mobile phone: 0919-654720

 

Covid-19

Pour obtenir les dernières informations sur les conditions d’entrée, de quarantaine et de soins de santé COVID-19 pour les passagers à destination de Taïwan, veuillez consulter le site du CDC.


WiFi & Carte SIM

Plusieurs sociétés de télécommunications à Taïwan proposent des cartes SIM pour touristes. Pour plus d’informations, veuillez consulter les sites web suivants :


EasyCard

Pour plus de commodité, vous pouvez envisager d’acheter une carte EasyCard que vous pouvez utiliser pour prendre le métro et le bus sans avoir à acheter un billet avant de monter à bord. Vous pouvez acheter une EasyCard au guichet du service clientèle de n’importe quelle station de métro. Vous devrez verser une caution d’environ 3 euros pour acheter la carte. Mais avant de quitter Taïwan, vous pouvez rendre la carte au service clientèle pour obtenir un remboursement et le solde de la valeur stockée de la carte.
Les métros de Taipei ont des distributeurs automatiques, mais les stations de bus de Taipei n’ont pas de distributeurs automatiques et ne vendent pas de billets. Si vous n’avez pas d’EasyCard, vous devez avoir le bon montant à déposer dans la tirelire du bus une fois que vous êtes monté, car le bus ne rend pas la monnaie.

Pour plus d’informations sur EasyCard, veuillez consulter les sites web suivants :


Applications utiles

Nous vous recommandons de télécharger l’application « Taiwan Bus », qui vous indique en temps réel l’emplacement des bus à Taipei.


Informations complémentaires

Pour plus d’informations sur les voyages, veuillez consulter le site : https://www.travel.taipei/en/information/tipslist

Humanities and Social Sciences Building, Academia Sinica, 128 Academia Road, Section 2, Nankang, Taipei 11529, Taiwan

  • Transportation Guide

Direct transportation: Taxi

Price: NT$ 1400-1600 (€1=NT$34)

Trip length: 50 min

Google Map: From Taiwan Taoyuan International Airport to Academia Sinica

 

Non-direct transportation:

  • Option 1:

Taoyuan International Airport – Taoyuan THSR Station – Nangang THSR Station – Academia Sinica

  • Option 2:

Taoyuan International AirportTaipei Main StationTaipei Nangang Exhibition Center Academia Sinica

 

Option 1:

Taoyuan International Airport – Taoyuan THSR Station – Nangang THSR Station – Academia Sinica

Figure 1-1

Figure 1-2

Figure 1-3

 

Option 2:

Taoyuan International AirportTaipei Main StationTaipei Nangang Exhibition Center Academia Sinica

 

Figure 2-1

Figure 2-2

Figure 2-3

 

INNER CITY Connection to Academia Sinica

MRT+BUS

  • Nangang Station  (BLUE LINE) → Exit No.2, turn left → Buses 212 (Express/Shuttle), 270 or BL25 → « Academia Sinica » Stop.
  • Taipei Nangang Exhibition Center Station → Exit No.5, cross the street → Buses 212, 276, 306, 620, 645, 679, 205, S5, S1、S12 → « Academia Sinica » Stop.

Bus to Academia Sinica 

Anywhere with Bus number 205、212、212 (Express)、212 (Shuttle)、270、276、306、620、645、S12、BL25、679、S5、S1、CB7 for getting off at « Academia Sinica » Stop.

Bilingual Map for MRT

Bilingual Map QRCODE

Academia Sinica Go

‘Academia Sinica Go’ APP combines the geographical map with information on academic activities and daily services, to help visitors navigate their way around campus.

Google Play Download

App Store Download

Emergency contact information while requested by immigration: 

Adresse: No. 128, Sec. 2, Academia Rd., Nangang, 115 Taipei

Phone Number: Office: 02-26525150      Mobile phone: 0919-654720

 

From Taiwan Taoyuan International Airport to Academia Sinica

Direct transportation: Taxi

Price: NT$ 1400-1600 (€1=NT$34)

Trip length: 50 min

Google Map: From Taiwan Taoyuan International Airport to Academia Sinica

 

Non-direct transportation:

  • Option 1:

Taoyuan International Airport – Taoyuan THSR Station – Nangang THSR Station – Academia Sinica

  • Option 2:

Taoyuan International AirportTaipei Main StationTaipei Nangang Exhibition Center Academia Sinica

 

Option 1:

Taoyuan International Airport – Taoyuan THSR Station – Nangang THSR Station – Academia Sinica

Figure 1-1

Figure 1-2

Figure 1-3

 

Option 2:

Taoyuan International AirportTaipei Main StationTaipei Nangang Exhibition Center Academia Sinica

 

Figure 2-1

Figure 2-2

Figure 2-3

 

Accommodation

(*If you need to check the venue’s location, please browse “Locations and Venues” page.)
  • €70 and below per night:

  1. Guest house at Academic Activities Center (This website is for browsing only and does not serve for making reservations.)

(Location: Close to the venue, 3 minutes walk. About 25 minutes by subway to the city center.)
  1. Howard Civil Service International House

(Location: Nearby National Taiwan University (NTU). About 40 minutes by subway & bus to the Venue.)
Howard Civil Service International House will provide 35 rooms, including 15 one-single-bed rooms, 10 two-single-beds rooms, and 10 Queen-size-bed rooms during the conference.
Please use this reservation code « RLC22408 » to reserve the room and discount assuredly, when you decide to book before May 19, 2023.

 

  • €70-120 per night:

  1. Green World Hotels NanGang

(Location: Nearby NanGang Metro Station, Blue Line, Taipei Metro. About 10 minutes by bus to the Venue.)
  1. Green World Hotels Zhongxiao

(Location: Nearby Zhongxiao Dunhua Metro Station, Blue Line, Taipei Metro. About 20 minutes by subway & bus to the Venue.)
  1. Green World Hotels ZhongHua

(Nearby Ximen Metro Station, Blue Line, Taipei Metro. About 40 minutes by subway & bus.)
  1. Forward Hotel Taipei – Nangang

(Nearby NanGang Software Park Metro Station, Brown Line, Taipei Metro. About 10 minutes by subway & bus to the Venue.)
  1. Simple+ Hotel (Taipei Forward Hotel Dunbei)

(Nearby Nanjing Fuxing Metro Station, Brown Line, Taipei Metro. About 40 minutes by subway & bus to the Venue.)
  1. Dandy Hotel Daan Park Branch

(Nearby Daan Park Metro Station, Red Line, Taipei Metro. About 40 minutes by subway & bus to the Venue.)

 

  • €120 and above per night:

  1. The Howard Plaza Hotel Taipei

(Nearby Zhongxiao Fuxing Metro Station, Blue Line, Taipei Metro. About 20 minutes by subway & bus to the Venue.)
  1. The Place Taipei – Hotel Royal Group

(Nearby NanGang Software Park Metro Station, Brown Line, Taipei Metro. About 10 minutes by subway & bus to the Venue.)
The reservation in July will open on The Place Taipei’s official website after May 2023. We suggest you send an e-mail (rsvn@ng.hotelroyal.com.tw) for a reservation.
  1. Courtyard by Marriott Taipei

(Nearby NanGang Metro Station, Blue Line, Taipei Metro. About 10 minutes by bus to the Venue.)
  • National Palace Museum

The history between the Kuomintang and the Communist Party contributed to the relocation of National Palace Museum (NPM) artifacts to Taiwan and the artifacts subsequently becoming a crucial part of Taiwan’s culture. A review of the NPM’s history shows that it has inherited China’s national culture spanning thousands of years and shoulders the responsibility of preserving and publicizing artifacts. Most of the artifacts from the NPM’s collection came from Preparatory Department of the National Central Museum. Of the said artifacts, the majority was previously owned by the Jehol and Shenyang temporary palaces. This signifies that the NPM’s current artifact collection contains Qing court artifacts from The Palace Museum, the Jehol temporary palace, and the Shenyang temporary palace.

Current exhibition:

Splendors of the Biblioteca Apostolica Vaticana

and

Rare Books from the Ming and Qing Imperial Libraries

Northern Branch Exhibition Area
Galleries 103, 104
March 11 – July 16, 2023

 

Introduction

The Bibliotheca Apostolica Vaticana is the library of the popes. Inaugurated in the mid-15th century, it was conceived as an institution « for the common convenience of learned men (pro communi doctorum vivorum commodo), » one « of all manuscripts in both Latin and Greek that is worthy of the dignity of the Pope and the Apostolic See (liborum omnium tum latinorum tum grecorum bibliotecam condecentem pontificis et sedis apostolicae dignitati). » Today, it is arguably one of the largest and most important research libraries in the world. Known for its collections of manuscripts and early printed books, the Bibliotheca’s holdings encompass, apart from theological and religious works, a wide array of disciplines, from literature, history and art to law, philosophy and sciences. It is recognized as the « Attic of Civilization » and « Memory of Mankind. »
The development of China’s imperial libraries of the Ming and Qing dynasties, remarkable for the wealth of their collections, were contemporaneous with that of the Bibliotheca Apostolica Vaticana. Surpassing all of its predecessors in size of holdings, the Ming court library incorporated the imperial collections of books from the Song and succeeding dynasties, enriched with lost titles acquired by imperial agents dispatched across the land as well as works produced and printed by official organs. The Qing court, inheriting the legacy, continued to expand the scope of the collection on a comprehensive scale. Further boosted by the cultural enterprises of the High Qing and augmented by the output of an active imperial printing bureau, the book collections housed at the palaces and pavilions in the Forbidden City became increasingly richer, thus ushering in an unprecedented period of great prosperity in the annals of China’s imperial libraries.
The organization of the dual exhibitions of Treasures from the Bibliotheca Apostolica Vaticana and Rare Books from the Ming and Qing Imperial Libraries marks the first presentation at the National Palaced Museum of invaluable Western and Chinese antiquarian texts in their respective historical and cultural context. It is intended to help the audiences garner an in-depth understanding of the differences and similarities in the kind of book culture nourished by the Roman Curia and the Chinese imperial courts. The Treasures from the Bibliotheca Apostolica Vaticana is chronologically arranged, and, with an overview of the titles and artifacts that entered the collections in various phases, the viewers are introduced to the history of the Bibliotheca from its founding to the present day. The complementary Rare Books from the Ming and Qing Imperial Libraries, on the other hand, highlights a selection of the finest works collected, compiled and printed by the imperial courts of the two dynsties, through which an account of the development of the Ming and Qing imperial libraries as well as their holdings and characteristics is delivered.

 

Address: No.221, Sec. 2, Zhishan Rd., Shilin Dist., Taipei City 111001, Taiwan

Phone number: +886-2-2881-2021

Hours: Open from Tuesday to Sunday between 09:00 and 17:00. Closed on Mondays

Admission: Regular Ticket NT $350

Further information: https://theme.npm.edu.tw/exh112/BAVrarebooks/en/index.html

Visa

Pour plus d’informations sur les documents de voyage requis pour les ressortissants de pays autres que Taïwan, veuillez consulter la page suivante : https://www.boca.gov.tw/np-137-2.html

En raison des retards persistants dans le traitement des demandes de visa, nous vous recommandons vivement d’effectuer vos demandes dès que possible.

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Tour InformationInformations sur les visites

Visites culturelles

Les visites culturelles suivantes sont planifiées par le Comité local de la Conférence 2023 de la SISR à Taipei et auront lieu pendant la conférence.

 

  • Itinéraire 1

Route des temples de Taipei

Ce circuit permet de visiter plusieurs temples représentatifs et historiquement significatifs de Taipei. Nous verrons le temple de Confucius, des temples bouddhistes et un temple célèbre et populaire près du centre-ville. Parmi les sites d’intérêt, citons le temple de Baoan (lauréat du Prix UNESCO du patrimoine Asie-Pacifique pour la conservation du patrimoine culturel), le temple Linji Huguo et le temple Shuiyue. Cette visite à pied vous permettra de découvrir la culture multireligieuse de Taïwan, l’atmosphère de ses rituels, ainsi que les différents styles d’architecture religieuse.
Date : 2023/7/8
Durée de l’excursion : 3 heures (9h00-12h00)
Mode de visite : Marche et métro
Coût : 10 euros
Nombre maximum de participants : 25 personnes

 

  • Itinéraire 2

Route des monastères

Cette visite nous emmène au mont Dharma Drum, l’un des monastères bouddhistes humanistes les plus connus et les plus représentatifs de Taïwan. Sur le lieu de Dharma Drum Jinshan, nous ferons l’expérience de la pratique de méditation du thé, nous dégusterons un repas bouddhiste et nous nous imprégnerons de l’atmosphère paisible des terres du monastère, près de la côte nord. Vous aurez l’occasion de découvrir les programmes et les idées de ce monastère bouddhiste humaniste influent.
Date : 2023/7/8
Durée de la visite : 5 heures (8h00-13h00)
Mode de visite : Bus touristique
Coût : 20 euros
Nombre maximum de participants : 30 personnes

 

  • Itinéraire 3 (ANNULATION)

Route de l’histoire et de la culture du vieux Taipei

Cette visite nous emmène dans la rue Dihua, une rue de marché historique dans ce qui était autrefois le cœur de Taipei. Au cours de notre visite, vous aurez l’occasion de découvrir les trésors traditionnels offerts par une variété de magasins tels que des magasins de thé, de tissus, d’art et autres, tous abrités dans de charmants bâtiments d’une époque révolue. Vous aurez l’occasion de goûter et de sentir les thés et les délices locaux, de voir et de toucher de magnifiques objets et souvenirs, et d’écouter la musique folklorique ancienne de Nanguang (https://en.wikipedia.org/wiki/Nanguan_music). Cette visite stimulera tous vos sens en vous faisant découvrir la culture vibrante de l’ancien Taïwan.
Date : 2023/7/8
Durée de l’excursion : 3h30 heures (11h00-14h30)
Mode de visite : Marche
Coût : 15 euros
Nombre maximum de participants : 25 personnes

 

  • Itinéraire 4

Route des sources chaudes à Bei-tou, trouver l’harmonie entre l’homme et la nature :

Ce circuit permet de visiter un quartier de bains de sources chaudes aménagé pendant la période coloniale japonaise. On y trouve un étang géothermique naturel, un bain japonais construit dans le style romain (Beitou Hotspring Museum) qui est maintenant un musée, et un temple bouddhiste japonais. En outre, l’architecture créative (comme la bibliothèque publique locale) a été conçue de manière à s’intégrer et à s’harmoniser avec le paysage naturel accueillant et rafraîchissant de la région. Nous visiterons également un monastère bouddhiste situé à proximité (Dharma Drum Mountain Nung Chan Monastery). Ce voyage offrira une expérience vivante de l’harmonie entre l’homme et la nature dans la région métropolitaine de Taipei.
Date : 2023/7/8
Durée de l’excursion : 3h30 heures (14h30-18h00)
Mode de visite : Marche et deux ou trois arrêts de métro
Coût : 10 euros
Nombre maximum de participants : 25 personnes

 

  • Itinéraire 5

Route de la culture coloniale dans la vieille ville de Tamsui :

Au cours de cette visite, nous profiterons d’une variété de sites historiques et de la beauté de la mer.
La vieille ville de Tamsui est située sur la côte nord de Taïwan, à l’embouchure de la rivière Tamsui, le principal cours d’eau qui traverse Taipei. Plusieurs vestiges intéressants de l’architecture coloniale hollandaise et japonaise subsistent. Nous visiterons des sites tels que le Fort San Domingo (construit en 1629), la résidence des officiers des douanes de Tamsui (construite dans les années 1860), le quai des douanes de Tamsui et le port de Tamsui, le quai des douanes de Tamsui et l’ancienne résidence du maire de Tamsui, Tada Ekichi, construite pendant la période coloniale japonaise. La journée se terminera par une vue imprenable sur la rivière et la mer dans cette destination de loisirs très prisée.
Date : 2023/7/8
Durée de l’excursion : 4 heures (14h30-18h30)
Mode de visite : Marche
Coût : 10 euros
Limite de participants : 25 personnes

 

  • Itinéraire 6 (ANNULATION)

Route de la culture et de l’artisanat de la poterie de thé :

Cette visite nous permettra de découvrir la technique et l’esprit d’un maître artisan. Les bols à thé étaient autrefois l’un des artisanats traditionnels les plus importants dans la vie quotidienne des Chinois. Un type particulier de bol à thé, connu sous le nom de Jian Ware (Tenmoku en japonais, https://en.wikipedia.org/wiki/Jian_ware), a connu un développement splendide dans le sud de la Chine il y a plus de huit cents ans, mais a perdu de son importance au fil des ans. Aujourd’hui, moins de dix artisans dans le monde possèdent les compétences nécessaires pour produire ces bols de manière experte, et ils sont dispersés dans quatre pays : la Chine, Taïwan, la France et le Japon. Cet humble bol à thé n’est plus un objet du quotidien, mais est désormais considéré comme une œuvre d’art. Nous visiterons le lieu de travail d’un artisan dans la banlieue de Taipei, à Sanzhi, et nous verrons comment cette technique presque oubliée renaît à l’époque moderne. Nous visiterons également un monastère bouddhiste (Dharma Drum Mountain Nung Chan Monastery), un célèbre lieu de pratique spirituelle situé à proximité.
Date : 2023/7/8
Durée : 3 heures (13h00-16h00)
Mode de visite : Bus touristique
Coût : 20 euros
Nombre maximum de participants : 25 personnes

 

  • Visites guidées gratuites du musée Academia Sinica

Le comité local a organisé deux visites guidées identiques des musées de l’Academia Sinica. Les deux musées concernés par ces visites gratuites sont le Musée de l’Institut d’ethnologie et le Musée d’histoire et de philologie et sont ouverts au public. Les deux heures de visite incluront les deux musées. Les personnes intéressées sont priées de s’inscrire et de se présenter directement au bureau d’enregistrement du lieu de la conférence à l’heure prévue pour la visite guidée.
Date : 2023/7/3 (13h30-15h30) et 2023/7/7 (15h30-17h30)
Durée : 2 heures
Cout : gratuit
Point de rencontre : Bureau d’enregistrement du lieu de la conférence
Nombre maximum de participants : Aucune limite
Musée de l’Institut d’ethnologie
https://www.ioe.sinica.edu.tw/Content/NewsReview/MsgPic_List.aspx?SiteID=530367210304211520&MenuID=530402724725422367&FID=
Musée d’histoire et de philologie
https://museum.sinica.edu.tw/en/

Local CommitteeComité local

Organisateur:

  • Chi, Wei-Hsian

Institute of Sociology, Academia Sinica

Website Link

 

Membres  (par ordre alphabétique):

  • Chao, Hsing-Kuang

Graduate Institute of Education, Tunghai University

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  • Chiou, Syuan-Yuan

Department of Sociology, National Chengchi University

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  • Fan, Gang-Hua

Department of Sociology, Soochow University

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  • Liu, Pi-Chen

Institute of Ethnology, Academia Sinica

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  • Liu, Yi-Ning

Graduate School of Humanities and Social Sciences, Dharma Drum Institute of Liberal Arts

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  • Ting, Jen-Chieh

Institute of Ethnology, Academia Sinica

Website Link

 

  • Yao, Yu-Shuang

Graduate Institute of Religious Studies, Fo Guang University

Website Link

Online working groupsGroupes de travail en ligne

1. Du passé soviétique au présent sur Facebook : Les enjeux actuels de la religiosité en Europe centrale et orientale

Time: Wed. 5 July, 10:00-12:00 (CEST)

Convener:

Gergely Rosta

Pázmány Péter Catholic University, Budapest, Hungary
rosta.gergely@btk.ppke.hu
Isorecea, the association of sociologists of religion in Central and Eastern Europe(CEE), usually has a separate session at ISSR conferences on specific issues of religiosity in the region. As only a small number of colleagues are likely to be able to attend the 2023 conference in Taiwan for funding reasons, we are submitting an online working group proposal this time. We received three paper proposals for our internal call, but we are hopeful that more of our members will join us at the conference. The topics of the proposed papers will cover a wide range from gender roles to scientific atheism to the presence of Occultist communities on Facebook. The three papers are linked by the post-communist region and the qualitative approach. Two of the three papers are also put a special emphasis on the Soviet past. We are planning an open working group with hopefully many participants from CEE and outside the region. Our online working group will cover the following topics:

Gender Roles and Family Practices among Pagan Women in Lithuania and Estonia: Between Reconstruction of Tradition and Memories from Soviet Past?

Milda Ališauskienė

Vytautas Magnus University

Liina Kilemit

University of Tartu
The paper discusses the perception of gender roles among pagan women in Lithuania and Estonia, focusing on two case studies. The first case study is the ancient Baltic religious organization Romuva and its teaching and everyday practices among its female members in contemporary Lithuania. The second is the Estonian native faith organization Maausk. This paper aims to analyze the gender roles presented in the teachings of the groups and the way women in both organizations live them. Reconstructive pagan religious groups usually represent a traditionalist worldview, while the impact of feminist ideas is mainly observed within goddess-oriented pagan traditions like witchcraft. The cases discussed in this chapter represent a mixture of the two religious traditions about the perception of gender roles and their lived practices by female members. The paper is based on participant observation and interviews with women members in both organizations, conducted in 2021–2022.

The Relationship of Different Forms of Religiosity to Volunteerism, with Particular Regard to the Aid Provided to War Refugees from Ukraine

Márton Csanády

Károli Gáspár University of the Reformed Church in Hungary
After the Second World War, the Soviet occupation and the communist power destroyed the voluntary organizations in Hungary. (Bibó 1986) Voluntary organizations and active volunteering revived in the 1970s and 1980s. (Hankiss 1982) The regime change of 1990 resulted in another serious crisis in the operation of voluntary organizations. After Hungary became a member of the European Union (2004), the level of participation in the work of voluntary organizations began to increase again (Marinova 2011). In recent decades, members of churches and religious communities have played an important role in the work of voluntary organizations (Csanády 2022). In the past few years, there has been a fierce political struggle regarding the evaluation of the operation of voluntary organizations. This is especially true for helping refugees since the 2015 refugee crisis.
In the course of our presentation, we will try to find answers to the following research questions: (1) Who are the people (in a sociological sense) who voluntarily help the refugees from Ukraine. (2) What is the relationship between different forms of religiosity, belonging to different denominations and the willingness to help refugees?
Our analysis is based on data from a two-part research conducted in August 2022 by the Sociology of Religion Research Team of the Károli Gáspár University. We recorded 250 interviews in the qualitative part, while in the quantitative part, we carried out a nationwide online representative survey in Hungary with 1,200 respondents.

 

Dominant Religions in Dialog with Scientific Atheism: The Case of Lithuanian and Ukrainian Scientists Born in the USSR

Maria Rogińska

Pedagogical University of Cracow, Poland
The paper concerns the complex interaction of the diverse religious and irreligious contexts in the two CEE countries with different dominant religions –Catholic Lithuania and Orthodox Ukraine –and its influence on the religious imaginary of the natural scientists. This interaction is placed in a context that complicates the picture even more -the common post-Soviet past of both countries. I will explore prerequisites of the Soviet atheistic regime that contributed to the formation of this religiosity, based on interviews with the scientists born in 1930-1960s. After the collapse of the Soviet Union, most of them did not accept Orthodox, Catholic or other institutional religions, but instead created their own privatized religious patterns, using science-related elements in their imaginary. This distinguished them from the other national groups participating in the study. In the paper I propose an interpretation for this phenomenon. I analyze 29 in-depth interviews of a larger sample and focus on the biographies of the older cohort of natural scientists from Lithuania and Ukraine to show how the Soviet political and normative context helped to shape this kind of imaginary.

From “secret” gatherings to Facebook groups: A study case from an Occultist community in Serbia

María Pinal Villanueva

University of Belgrade
The religious field and its practices, like any other social aspect of reality, have always been subject to change due to political and historical circumstances, among others. In the case of the former Yugoslavia (and present-day Serbia) one of those important changes was the introduction of Occultist ideas in the 1970s, in the context of a communist regime. This regime brought with it, among other phenomena, the displacement of religious practices from the public sphere to the strictly private one. It is in this context that some pioneers, among them the psychologist Zivorad Mihajlović Slavinski, began to “import” these Occult ideas for the first time to the region, and spread them publicly. The groups led by Slavinski (Ecclesia Gnostica Alba, Spiritual Technologies) have also changed over time in their practices and activities from their beginnings to the present, without ceasing to have a common thread with their origins and their past. This work examines, through the analytical tools of digital anthropology, the dynamics of these groups in contemporary times, particularly in the field of « digital communities » on the social network Facebook. Understanding the virtual world as an integral part of contemporary life, we will discuss the changes and continuities regarding the notions of community, belonging and religious practices.

 

2. L’utilisation (dé)sacralisée de la transe dans nos sociétés contemporaines occidentales

Time: Tue. 27 June, 13:00-15:00 (GMT+2:00 Brussels)

Conveners:

Aurélie Giovine

UC Louvain, Belgium
aurelie.giovine@uclouvain.be

Julie Hermesse

UC Louvain, Belgium
julie.hermesse@uclouvain.be
Ce panel s’intéressera à l’utilisation qui est faite aujourd’hui, dans nos sociétés contemporaines, des pratiques de transe et plus précisément de leurs utilisations«sécularisées» et «rationnalisées» dans un contexte écologique du quotidien. En effet, pratiques corporelles aux multiples formes, les phénomènes de transe s’inscrivent «communément» dans des contextes religieux associés notamment à des rites de possession ou à des logiques chamaniques qui interrogent la relation à l’invisible. Aujourd’hui, sous l’effet d’une globalisation, la pratique de la transe s’invite dans nos sociétés occidentales qui tendent à en faire un outil (dé)sacralisé au service de la personne elle-même.Devenu lieud’expérimentationpersonnelle, les transes sont utilisées par les «transeurs» avec des objectifs très individualisés: se «découvrir soi» à travers une altérité «autre », répondre à des besoins curatifs, améliorer ses relations sociales, se «déconnecter» de la réalité du quotidien…Si l’expérience de la transe reste subjective et singulière à chaque vécu, elle se caractérise généralement par une dissolution du corps et une perte des repères spatio-temporels. Les transes ouvrent ainsi un espace liminal (et à la fois reliant) entre la personne et son environnement matériel, entre son corps et son esprit,entre sa personne et les «autres» à travers une «autre» matérialité, celle du sensoriel, du corporel. Ce panel aura ainsi pour vocation d’ouvrir un espace de discussion autour de cette utilisation «occidentalisée» de la transe et des questions qu’elle soulèvenotamment les logiques individuelles sous-jacentes à son utilisation volontaire et quotidienne: Quelles transformations peut apporter l’usage de la transe concernant la corporéité de la personne et son rapport à autrui? Quel impact celle-ci peut avoir sur la manière de penser notre rapport à soi, notre être-au-monde, notre identité? Qu’en est-il du concept même d’altérité?Peut-onparler d’une remise en question denos ontologies occidentales«traditionnellement» admises ?Mots clés: transe, sécularisation, liminalité, écologie, identité, altérité, ontologies

 

Approche anthropologique de la transe comme pratique de soin (dé)sacralisée

Aurélie Giovine

Laboratoire Anthropologie Prospective
aurelie.giovine@uclouvain.be
Dans nos sociétés occidentales contemporaines, les pratiques corporelles de transe s’inscrivent dans un contexte du quotidien comme lieu d’expérimentation personnelle. Ces pratiques sont alors utilisées par les « transeurs » avec des objectifs individualisés : se découvrir soi à travers une altérité « autre », répondre à des besoins curatifs, améliorer ses relations sociales, se déconnecter de la réalité du quotidien…Si l’expérience de la transe reste singulière à chaque vécu, les transes ouvrent alors un espace liminal (et à la fois reliant) entre la personne et son environnement matériel, entre son corps et son esprit, entre sa personne et les « autres » à travers une « autre » matérialité, celle du sensoriel, du corporel. Cette présentation proposera des résultats préliminaires de cette recherche quant à l’intérêt que suscitent les pratiques de transe aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales contemporaines. Elle s’appuiera sur un terrain réalisé en Belgique et en France sur base d’une part, de récits de transe rédigés par des transeurs eux-mêmes ainsi que sur les premiers entretiens réalisés auprès de ces personnes. Cette analyse préliminaire permettra de questionner les enjeux qui soutiennent cette pratique corporelle mais également les impacts possibles sur la personne concernant sa présence au monde, avec les autres et avec soi-même.

 

« Zoographier » les entités. Le rôle des animaux totémiques dans le néo-chamanisme européen.

Denise Lombardi

GSRL(UMR 8582), CNRS/EPHE-PSL

lombardi.denise@gmail.com
Les séminaires néo-chamaniques sont à considérer comme des pratiques spirituelles à visée thérapeutique qui mettent en œuvre des savoirs dits « indigènes », et se sont diffusées rapidement partout dans le monde à partir des années 1980-1990, indépendamment de toutes références historiques et culturelles locales. Les participants aux séances de néo-chamanisme en France sont le plus souvent accoutumés à ce type de pratiques et recherchent des parcours individuels au sein de ces nouveaux systèmes de sens. Ceux-ci permettent un cheminement qui vise à retrouver un bien-être personnel essentiellement psychique et physique. (Lombardi, 2018, 2021, 2022 ; Ghasarian, 2006). Les pratiquants manifestent ainsi une intentionnalité individuelle importante, avec une adhésion variable envers ces pratiques, modulée sur la base des différentes étapes de leur vie et construite grâce à une modalité cumulative avec d’autres expériences similaires. C’est grâce à cette accumulation expérientielle que les passionnés de nouvelles spiritualités construisent leur croyance envers des pratiques non historicisées et délocalisées. Cette croyance demeure toujours en devenir et elle participe d’une construction de soi nécessaire aux individus afin de faire face, de manière singulière, aux moments de crise existentielle typiques de la vie intérieure de chacun. Comme dans tout rituel, c’est seulement à travers l’engagement de la pratique corporelle que les participants peuvent avoir une expérience directe de l’action rituelle (Houseman 2012). C’est alors que le corps devient le territoire ; c’est dans le corps que les participants peuvent sentir, percevoir, voir, toucher et interagir de manière sensorielle avec l’animal guide. C’est à l’intérieur de soi-même qu’ont lieu l’exploration et la recherche des infra-mondes habités par d’innombrables entités. À travers son propre corps le sujet entre dans un panthéon hanté d’images, de souvenirs, de figures qui appartiennent autant au vécu du pratiquant qu’à ses capacités imaginatives guidées par le néo-chamane ; l’ensemble de ces entités, dans la mesure où celles-ci peuvent être expérimentées physiquement, sont censées avoir une place dans la vie ordinaire de l’individu. À travers cette territorialisation du corps, les pratiquants peuvent réussir à intégrer dans leur vie quotidienne le panthéon imaginatif peuplé par les animaux-totémiques ou animaux-guide, construit au moment des séminaires néo-chamaniques. L’incorporation de l’animal-guide, permet aux participantes de faire l’expérience de la présence d’un être non humain ou spirituel ou immatériel qui s’installe dans leur vie, et plus précisément encore dans leur corps. Cette communication sera l’occasion pour démontrer comment on peut considérer les animaux totémiques en tant que entités qui contribuent à construire une ontologie de la liminalité en étant en même temps à l’intérieur de chaque un, car c’est dans sa propre intériorité qu’ils faut les rechercher, mais en même temps ces êtres peuvent être imaginés car existants dans un monde réel, ou on considère en tant que réel un univers féérique peuplé par des licorne par exemple ou de chimères, car l’imagination est partie entière de la réalité des sujets, et il y a peu de choses autant réelles que l’imagination.

« Travailler avec les plantes ». Pratiques traditionnelles et modernité auprès des Shipibo de l’Amazonie Péruvienne

Silvia Mesturini

Laboratoire Anthropologie Prospective
silvia.mesturini@cnrs.fr
Les Onanya sont compris et traduits, selon les contextes, comme étant des guérisseurs ou des charlatans, des sorciers diaboliques ou des sages indigènes. Ils se définissent eux-mêmes comme « ceux qui savent travailler avec les plantes », les Rao, qu’ils reconnaissent comme curatives et enseignantes. La compétence des Onanya traditionnels est issue de dizaines d’années d’apprentissage pendant lesquels ils comprennent comment établir, entretenir et transmettre des relations de collaboration complexes avec au moins une centaine de Rao et d’autres êtres qui habitent la forêt. L’ontologie, l’éthique et l’intégrité qui accompagnent ces relations sont porteuses d’une écologie et d’une cosmopolitique particulières (I. Stengers) qui décrivent et prescrivent s’inscription dans un milieu donné et la bonne entente avec d’autres êtres, humains et non-humains. Parmi les préparations faites avec les Rao, une décoction particulière à base d’au moins deux plantes, est absorbée afin de pouvoir visionner et ainsi diagnostiquer les causes d’infortunes et maladies de personnes, familles et communautés. Cette substance, qui est connue et utilisée parmi de nombreuses ethnies Amazoniennes, connaît aujourd’hui, sous le nom d’ayahuasca, un essor international, commercial, spirituel et thérapeutique croissant. Dans le cadre de cette communication, nous allons montrer comment les exigences d’une nouvelle clientèle globalisée et l’ontologie « moderne » qu’ils véhiculent (B. Latour) réduit la complexité des savoirs et pratiques Shipibo à l’ingestion d’une seule substance (désormais qualifiée de psychédélique) et aux expériences « d’altération de la conscience » individuelles qui lui sont associées tout en évacuant, progressivement, le savoir autochtone traditionnel et ses experts.

 

3. Routes Des Religions : Circulation Des Imaginaires Et Reconfigurations Des Communautés Sur Les Routes D’Eurasie

Time: Wed. 3 July 15:00 Amsterdam, Berlin, Rome, Stockholm, Vienna

Convener

Thibault Fontanari

UCLouvain
thibault.fontanari@uclouvain.be

Convener

Carolin Maertens

LMU München
carolin.maertens@rcc.lmu.de

 

Transport and Miscommunication: Road Construction and Sikh Militant Separatism

Davindar Singh

Harvard University
davindarsingh@g.harvard.edu
A long history of aspirational developmental literature from the colonial era to the present — and an equally long history of academic publication — argues that the expansion of South Asian transportation infrastructure entails the expansion of conceptual and national unity. A common belief in the power of shared transportation to unify once disparate publics unites the disparate literatures of colonial administrative documents, technocratic developmental speculation, pioneering historical scholarship on South Asian rail, and romantic paeans to bus-borne and truck-borne life on Indian highways. This paper proposes contemporary Sikh militancy and the economic regionalism fueling it as counterpoints to the aforementioned writings, lay and scholarly, on infrastructurally-mediated unity. Evidence from the last 140 years suggests the sociotechnical engineering that expanded road transport and market relations both continues today and compels contemporary Sikh political unrest. Linking colonial documents to ethnographic work conducted with Punjabi commercial drivers, infrastructure-focused bankers and investors, and upper-echelon administrators, I show that contemporary expansion of Indian road infrastructure is but one financialized instantiation of a long history of attempts to concurrently expand supply chains, expand credit relations, and “expand” the minds of the peasants underpinning both. I then use this material to contextualize ethnographic evidence gathered with Sikh militants working in commercial transport, indicating that new roads and their decay provide militants an easy site to discursively link transnational logistical politics, regionalized agrarian unrest, “corruption” within India’s federalized administrative apparatus, and contemporary Sikh militant separatism. This separatism is the opposite of the social connections roads ostensibly compel.

Routes to Roots: Ceremonial Walking and Bioregionalism in Kodagu, India

Subarna De

University of Groningen
s.de@rug.nl
John Muir, the Scottish-American naturalist, reminds us of the potentiality of walking trails and its relationship with the wilderness. Rebecca Solnit, an American writer and an environmentalist, argues that walking as a metaphor evokes cross-disciplinary discussions, particularly from anthropology, geography, literature, anatomy, cultural history and many more. Theorising walking trails, roads and pathways, collectively known as routes, within the domain of bioregional studies increasingly means looking at how routes engage with roots, that is, history, nature, and culture of place and community to ‘live-in-place’ and ‘reinhabit’ the bioregion. Living-in-place and reinhabitation are bioregional concepts that take on a place-based approach to consider the specificities of place and aim towards restoring the land for long-term survival. This paper aims to theorise Kodagu’s routes within the domain of bioregionalism. In doing so, this paper studies the two traditional Kodava rituals of Kailpodh, the hunting festival, and Puthari, the harvest festival, to argue how the ceremonial walking practices of the indigenous Kodava people in the Kodagu coffee district situated in the Western Ghats in the Indian subcontinent engage with the historical memory of the place to contribute to contemporary community building and reinhabiting the Kodagu bioregion.

Walking Along « the Road to China: » Routine Circulations and Their Imaginary Distinctions in Eastern Afghanistan

Tobias Marschall

Geneva Graduate Institute
tobias.marschall@graduateinstitute.ch
At the edge of Central and South Asia, the Afghan Pamirs appear on the map as an extraordinarily difficult-to-reach borderland. The Afghan Pamirs resemble colonial “anomalies;” they are the leftovers from the original designs of a buffer zone between Tsarist and British empires. More than a century of military and scientific exploration, adventure, scholarship, documentary – and tourism more recently – shaped the form and concrete contours of their imaginary constitution. The mobilisation of remoteness, radical difference or alterity – grounded in static distinctions between a “here and there,” “us and them,” often resumed in national, ethnic, and religious labels – is constantly perplexed in everyday interactions, alliances, transversal ties, migration and in routine circulation patterns. Categories, images, and boundaries of solidarity appear thus rather contingent to the everyday concerns and patterns of circulation that make the principal substance of inhabitants’ lives. Latest construction of a road stretch to upland pastures revived aspirations to connectivity and integration to China echoing Silk Road imaginaries. However, the road turned out to be more of an internal project of national interest and stakes. Because of their important experiential variety, circulations in the Afghan Pamirs convey an uneven but pervasive sense of remoteness and radical alterity that rather translates the dynamics of a power relation. Hence the stickiness of a nomadic disposition in speech and practice where migration stands as an always open and substantial option. Spectacular and expansive feasts or the state legal sanction by mid twentieth century of the office of the Khan, are not exemplars of the stickiness of traditions in a place out of time. They are part of a different political aspiration, where a particular form of staged autonomy appears as a deliberate choice. The demonstrated capacity to stand or opt out is representative, pace appearances, of an ambiguous defiance to state spatial or territorial confinement. Conceiving the inquiry as a walked ethnography, this paper considers the spatial and material ways routine and established forms of circulation, their distinctions and imaginaries carved the way to and merge with global interventions. Seen from upland, the dominant view of a place bypassed by global trends materialising along heightened circulation and exchange conduits poorly reflects the effective centrality and extent of movements within and across the Afghan Pamirs’ boundaries.

On the Road, from Evils to Heaven: Souls’ Journeys of the Kulung Rai from the Nepalese Himalayas.

Grégroire Schlemmer

schlemmergreg@hotmail.com
Among the Kulung Rai of eastern Nepal, as elsewhere, paths facilitate the movement of humans, but also of the spirits and gods that often accompany them. This fact is reflected in the importance of ritual journeys. They consist in bringing back harmful spirits to their place of origin, by mentioning each stage of their journey. These journeys, as well as the location and type of settlement of their destination, inform us about the ancient geo-politics of this population. The importance of the paths in the diffusion of religious phenomena is also illustrated by the emergence of a singular practice: at the beginning of the 20th century, the Kulung rai began to build resting places along the paths. These places, flanked by a commemorative stone, are made in the name of the dead, in order to facilitate their access to another road: that of paradise. This practice is singular in that it is both specific to the ethnic group to which they belong, and at the same time clearly built on borrowings from the great Buddhist and Hindu traditions. We will then put forward the idea that religion, in the sense of dharma, was introduced to the Kulung with the development of the roads.